Culture et Agriculture Saharienne
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 L’AGRICULTURE SAHARIENNESituation actuelle et perspectives de développement

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ZENKHRI Salah




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MessageSujet: L’AGRICULTURE SAHARIENNESituation actuelle et perspectives de développement   L’AGRICULTURE SAHARIENNESituation actuelle et perspectives de développement Icon_minitimeLun 12 Juil - 2:13

PARTICIPATION AU SEMINAIRE INTERNATIONAL SUR
“ LE DEVELOPPEMENT DE L’AGRICULTURE SAHARIENNE COMME ALTERNATIVE AUX RESSOURCES EPUISABLE ”

ORGANISEES PAR L’UNIVERSITE DE BISKRA FACULTE DE DROIT ET DES SCIENCES ECONOMIQUES
DEPARTEMENT D’ECONOMIE


L’AGRICULTURE SAHARIENNE
Situation actuelle et perspectives de développement


Par: ZENKHRI Salah
CDARS Ouargla


R E S U M E

Les zones Nord du Pays, confrontées à la faiblesse et à la mauvaise répartition de la pluviométrie, sont constamment sous la menace de la sécheresse qui constitue un risque permanent particulièrement ressentie depuis plus d’une décennie.

Les régions sahariennes pourront contribuer substantiellement à l’extension de la SAU par l’irrigation d’importantes superficies. Des potentialités importantes y existent ( eau , sol, systèmes de production, appui technique recherche formation et vulgarisation, organisation institutionnelle,….). Leur exploitation rationnelle contribuera de manière significative à l’augmentation de la production agricole

Les perspectives de l'agriculture sahariennes constituent inéluctablement une alternative certaine aux ressources épuisables et au développement socio-économique de la région, compte tenu des immenses et incontestables possibilités qu'il offre au développement d'activités économiques performantes, viable et génératrice de richesses et d'emplois.

L’AGRICULTURE SAHARIENNE
Situation actuelle et perspectives de développement

I - Diagnostic

11 - Etat des lieux

111 - Caractéristiques du milieu

1111 - Potentialités en eau

1112 - Potentialités en sols

112 - Les systèmes actuels de production

1121 - Système agricole de l’Oasis

1122 - La mise en valeur par L’APFA

1123 - L’Agriculture d’Entreprise

1124 - Le systéme Agro-Pastoral

113 - Les institution et la profession

1131 - Les institutions

1132 - La profession

12 - Perspectives de développement

121 - Objectifs globaux par systèmes de production

122 -La réhabilitation du système oasien traditionnel

123 - Le développement de la petite et moyenne exploitation

124 - La promotion de l’agriculture d’entreprise

125 - Le développement intégré du système agro-pastoral et des zones frontalières

I- Diagnostic

11- Etat des lieux

111- Caractéristiques du milieu


Les régions sahariennes dont la superficie équivaut à cinq fois celle des régions du nord de l'Algérie s'étendent sur près de 2 Millions de Km² et sont caractérisées par un climat contraste avec une saison chaude et sèche et des écarts importants de températures ainsi que par la fréquence et l'intensité des vents. La pluviométrie étant très insuffisante : ce qui rend impossible toute pratique d'agriculture sans irrigation.
Les régions sahariennes recèlent d'importantes potentialités naturelles parmi celles-ci on distingue :

1111- Potentialités en eau

* Les eaux superficielles, qui prennent principalement origine au pied de l'Atlas saharien et dont certaines alimentent les barrages de Djorf Torba à Béchar dont la capacité est de 360 millions de mètres cubes et ceux de Foum El Gherza et fontaine des gazelles à Biskra dont les capacités sont de 50 millions de mètres cubes chacun.
Cependant ces ressources restent faibles et aléatoires vu l'irrégularité des précipitations et l'envasement auquel ces barrages sont exposés. Ce qui explique d'ailleurs la faiblesse des volumes moyens annuels régularisés par rapport à la capacité totale.

* Les eaux des nappes peu profondes alimentées par les eaux de pluie principalement dans la chebka de l'Oued-M'zab et certains oueds qui longent les piedmonts de l'Atlas saharien.

* Les eaux des nappes d'importance moyenne, mal étudiées et mal évaluées et qui servent à l'alimentation en eau potable et à l'irrigation de surfaces modestes de certaines régions (nappes des régions d'Illizi, Tindouf, Tamanrasset).

* Les nappes phréatiques (très souvent salées) créées par l'irrigation participent à satisfaire les besoins en eau des cultures en oasis (Oued-Souf, Oued-Righ, etc...)

* Les nappes fossiles non renouvelables constituées par le CI et le CT constituent incontestablement la ressource la plus importante et la mieux étudiée. Malheureusement ces deux nappes sont faiblement réalimentées (600 millions de mètres cubes/an soit environ 10 % des prélèvements prévus à l'horizon 2010).

-La nappe du Complexe Terminal (CT) qui est un système aquifère peu profond (de 80 à 400 mètres) et dont les eaux sont froides et généralement salées (de 3 à 8 Gr/litre). Cette nappe est exploitée dans les Zibans - l'Oued Rhir - le Souf et Ouargla et représente environ les 7/10ème des ressources de ces régions.

La nappe du Continental Intercalaire (CI) ou albien est un grand réservoir d'eau fossile qui s'étend sur les 2/3 du Sahara septentrional et couvre une superficie de 600.000 Km². Les limites d'exploitation de cette nappe restent au stade de simulation. Les principales contraintes dues à son exploitation sont : le coût très élevé de son exhaure et la qualité de son eau (haute température très corrosive).

Pour une gestion raisonnée de ces ressources et sur la base de l'étude ERESS-RAB-1983, un modèle mathématique a été élaboré et actualisé par les services de l'ANRH en 1985. L'hypothèse forte (correspondant à la simulation CI 24 et CT 22) du modèle, détermine un seuil de mobilisation de l'eau, à l'horizon 2010, évalué aux environs de 156.000 l/s soit environ 5 milliards de mètres cubes annuellement pour les régions sahariennes couvertes par les deux nappes.

1112- Potentialités en sols

Les 9/10ème des superficies des régions sahariennes sont occupés par des plateaux rocheux (reg - hamada), des accumulations sableuses (grand erg oriental et occidental) et des dépressions salées (chotts) qui sont impropres à l'agriculture.

Les aires les plus favorables se situent dans les vallées fossiles des oueds, dans les dépressions (dayas) et les plaines sableuses.

Au sud, les propriétés physiques des sols (granulométrie) jouent un rôle d'autant plus important que les conditions d'aridité sont plus contraignantes et que la qualité des eaux est plus mauvaise.

Les sols sableux, profonds sur substratum perméable sont ceux qui donnent les rendements les moins aléatoires, les sels ne s'y fixent pas et en sont facilement éliminés.

La mise en valeur de ces sols filtrants, pauvres et à faible capacité de stockage des éléments nutritifs et de l'eau, est délicate. Elle suppose un suivi régulier du niveau de leur fertilité, de leur déficit en eau et de leur salinité.

Au plan socio-économique, les Wilayate du sud comptaient en 1977, une population de 1500000 habitants. Actuellement, elle est de l'ordre de pré de 3 Millions.
Les centres urbains les plus importants sont généralement les chefs lieu de Wilaya.

112- Les systèmes actuels de production

1121- Système agricole de l’Oasis

L’agriculture dans les régions sahariennes a de tout temps reposé sur la culture du palmier dattier du fait de ses capacités d’adaptations difficiles.

L’écosystème constitué par cette culture, fût à la base de la pérennité de vie des populations dans ces régions, du fait qu’il offrait non seulement les dattes mais l’habitat et pratique d’autres cultures.

Ce système est dominé par la phoeniciculture qui, en plus de sa production dattiére, offre un microclimat favorable à une polyculture vivrière (céréales, fourrages, maraîchage, cultures industrielles et condimentaires, arboriculture, viticulture) en association avec un élevage caprin et ovin du type familial en conduite traditionnelle.

Aujourd’hui, le patrimoine phoenicicole est estimé à plus de 10,5 millions de palmiers dattiers. Ce chiffre tient compte de 3 millions de palmiers dattiers improductifs et 2 millions de palmiers nouveaux plantés dans le cadre du programme APFA et qui rentreront progressivement en production. La production dattiére a été estimée jusqu’à présent autour de 200.000 T. Les derniers données recueillies auprès des DSA dans le cadre de l’élaboration du dossier phoeniciculture font état d’une production de 270.000 tonnes en 1995. La superficie occupée par cette culture est de 86.000 ha.
Le patrimoine est riche de plusieurs centaines de variétés dont la plus appréciée sur le marché est la Déglet Nour qui constitue 40% du verger phoenicicole.

L’application de la loi 83-18 portant APFA a permis d’une part de redynamiser l’activité phoenicicole par la création dans des sites nouveaux de nouvelles plantations modernes et d’autre part de favoriser l’extension du verger actuel. Ceci explique la plantation d’environ 2 millions de palmiers nouveaux sur une superficie de 22.000 ha.

Cette évolution reste cependant limitée au regard de l’importance du patrimoine phoenicicoleet du rôle qu’il peut jouer dans l’économie agricole du pays.

La phoeniciculture dans le système oasien traditionnel demeure jusqu’à présent sous les effets conjugués de plusieurs facteurs négatifs dont les principaux sont:

Le déficit hydrique: Les niveaux d’apport en eau se situent entre 0.35 à 0.45 l/s/ha soit 10.000 à 13.000
m3 /ha/an alors que les besoins réels sont de l’ordre de 18.000 à 25.000 m3/ha/an.

L’inexistence ou le mauvais fonctionnement des réseaux de drainage: Seul le ¼ du verger phoenicicole dispose d’un réseau de drainage (environ 20.000 ha) et dont la fonctionnalité se situe entre 30 et 70%.

La menace du fléau bayoud l’insuffisance de lutte contre les maladies (Diplodia, poriture des fruits..) parasites (Boufaroi, myelois, cochenille blanche l’Apath Monachus)...

Situation du potentiel phoenicicole

Wilaya Nbr Palmiers Dont productif Sup (ha) Prod. (Tonne)
Biskra ap 1.582.209 1.361.481 15.145 79.440
np 628.855 251.542 6.513
El Oued ap 1.780.000 1.488.642 11.619 72.443
np 570.000 146.000 5.700
Ouargla ap 1.258.016 1.010.872 11.867 26.695
np 489.000 195.920 4.800
Ghardai ap 467.930 435.175 3.146 13.800
np 110.329 66.395 1.025
Adrar ap 237.1670 1.869.140 16.814 46.730
np 233.760 97.430 1.945
Bechar ap 400.750 165.340 3.070 23.288
np 135.006 76.906 1.285
Tindouf ap 2.400 800 30 105
np - - -
Tamanrasset ap 316.456 208.836 1.701 7.505
np 73.820 29.528 671
Illizi ap 90.000 46.000 450 960
np 16.491 8.500 164
Total ap 8.269.511 - 63.842 -
np 2.258.061 - 22.103
Total ap 10.527.572 7.458.507 85.945 270.966
GENRAL np
MA 1996
Situation du potentiel phoenicicole

Wilaya Superficie occupée Deglet Nour Dattes fines Ghars et analogues Dattes molles Degla Baida et analogues Dattes séches Nbr Palmiers Prod. (qx)
El-Oued 25720 1772290 677520 273950 2723760 1441230
Adrar 18894 0 0 2621200 2621200 526370
Biskra 23700 1270760 374470 814940 2460170 1101240
Ouargla 16355 927370 823190 127710 1878270 697330
Bechar 4654 0 0 666470 666470 89860
Ghardaia 5640 226900 248340 178700 653940 268280
Tamanrasset 2480 0 0 355570 355570 76550
Illizi 530 1810 0 71930 73740 10200
Tindouf 73 350 7700 0 8050 160
TOTAL 98046
4199480
2131220
5110470
11441170
4211220

MA 1999
http://www.4shared.com/dir/frqkDV22/_online.html


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MessageSujet: Re: L’AGRICULTURE SAHARIENNESituation actuelle et perspectives de développement   L’AGRICULTURE SAHARIENNESituation actuelle et perspectives de développement Icon_minitimeLun 19 Juil - 21:57

1122- La mise en valeur par L’APFA

La loi 83-18 relative à l’accession à la propriété foncière agricole par la mise en valeur des terres a permis la mise en marche d’un vaste programme d’attribution et de mise en valeur des terres . Ceci grâce au soutien matériel de l’Etat consolident l’adhésion des promoteurs

Un nouveau système de production vers une économie dite de marché s’est
mis progressivement en place.

C’est ainsi par exemple que la plasticulture a pris un essor important dans certaines wilayate (Biskra) et la culture des céréales sous pivots dans d’autres ( Ouargla, Ghardaïa et Adrar).

Les niveaux atteints de la mise en valeur à Juin 1997, sont de 78.451 ha , ils ont permis d’augmenter la surface agricole utile des régions sahariennes et faire évolué le patrimoine
phoenicicole par la plantation de près de 22.000 ha de palmier dattier.

Situation de la mise en valeur APFA
Wilayate attribué Mise en valeur % mise en valeur
Adrar 90659 16500 28,2
Béchar 6368 1711 26,9
Biskra
76641 25668 33,5
El oued 42154 19657 46,6
Ghardaïa 20753 6503
31,3
Illizi 1812 1812 100
Ouargla 11483 4546 39,6
Tamanrasset
9987 1800 18
Tindouf 971 254 26,2
Total 260828 78451 30,1

Néanmoins,
les efforts conduits enregistrés pour la réussite de la mise en valeur APFA ont mise en évidence l’existence de contraintes sévères.

Les problèmes relevés dans les zones de mise en valeur illustrent bien cette situation ; il convient d’en rappeler les plus importants à savoir:
- l’éparpillement des sites de mise en valeur se traduisant par des surcoûts d’investissements, de suivi et de maintenance ;
- le manque de rigueur dans la quantification des ressources en eau et en sol engendrant une implantation anarchique des sites de mise en valeur ;
-l’implantation non raisonnée des structures de soutien ( implantation en fonction du schéma administratif et non en fonction des ensembles naturels) ;
- la faiblesse des mesures d’accompagnement
- l’absence d’un programme régional planifié concernant l’électrification des périmètres qui est un facteur indispensable dans tout programme de mise en valeur dans le sud ;
- la rareté des équipements hydro-agricoles appropriés ;
- l’absence d’un mécanisme de financement cohérent et souple permettant l’accès facile aux crédits.

Cesproblèmes ont fait que sur les 260.828 ha attribués “ administrativement ” à Juin 97 seuls 78451 ha ont été mis en valeur ,
soit 30 %.

1123- L’Agriculture d’Entreprise

Dans le cadre de l’augmentation des capacité nationales de production agricole particulièrement pour les cultures stratégiques, le secteur a décidé la prospection de toutes les possibilités nouvelles de production dans les régions sahariennes et ce àl’instar des expériences menées dans d’autres pays aux conditions similaires.

Certains bénéficiaires de superficie importantes dans la cadre de l’APFA ont adhéré au systèmes de production orienté vers les cultures stratégiques et particulièrement la céréaliculture.

Depuis que furent introduites, en 1985, les nouvelles techniques d’irrigation par pivots, ce système de production a enregistré un gain d’intérêt appréciable durant ces dernières années.

Cet intérêt n’est cependant pas bien illustré par l’importance des superficies couvertes (8.000 ha seulement) qui est au demeurant encore très faible. Il l’est plus par son effet entraînant qui a provoqué le déclic suffisant pour amorce la mutation dans le processus de production qui a toujours prévalu dans ces régions

C’est dans cette perspective, qu’il avait été crée , dés la campagne 1986/87, deux fermes pilotes de 1.000 ha chacune au niveau des sites de Gassi Touil ( Wilaya de Ouargla) . La mission confiée à celles-ci devait permettre la capitalisation de l’expérience acquise en matière d’utilisation des techniques modernes dans le processus de production spécifique à ces régions. L’expérience de ces fermes depuis maintenant près d’une décennie avec ses volets positifs et négatifs contribuera à une meilleure appréhension des problèmes.

La vulgarisation de ces techniques à travers les autres régions a permis d’atteindre des niveauxde production acceptable pouvant être substantiellement améliorés.

1124-Le systéme Agro-Pastoral

Ce système de production adapté aux traditions et besoins des populations locales nomades à seminomades est basé sur l’élevage ( Camelin , Ovin , Caprin) . certaines cultures sont pratiquées sur de faibles superficies ( cultures de subsistance , céréales, fourrages…) . Ce système est spécifiques des zones de parcours des wilayate et des zones frontalières.

En ce qui concerne le peuplement de ces zones frontalières, il est constitué presque uniquement de population semi nomades à nomades . Leurs ressources économiques, reposant principalement sur l’exercice d’un pseudo – pastoralisme et les réseaux d’échanges commerciaux , demeurentnettement insuffisant pour assurer des niveaux de vie acceptables à ces populations.

L’élevage constitue l’activité principale dans ces zones et concerne le camelin et les petits ruminants ( ovin et caprin). Mais la sécheresse qui a sévi ces dernières années a affecté ces
populations pastorales par la perte d’un effectif important des cheptels.

Production animale ( Nombre de tête)

Espèce
Bovin Ovin Caprin Camelin Poulet chaire Dinde Lapins
Total Sahara
7929 1967010 749786 90384 713500 120 12900


113-Les institution et la profession

Dans ce chapitre, il est rappelé les missions des principales structures du secteur concernées par le développement agricole. Il est aussi donné un aperçu sur l'organisation de la profession.

1131- Les institutions

Au niveau locale, les service agricoles sont centralisés au niveau des wilayate. A l'heure actuelle, chaque wilaya a une Direction (DSA) qui se charge des service agricoles et
hydrauliques avec des prolongements au niveau daira et communal.

Auniveau régional
a) Le CDARS, créé en 1986, est chargé :
D' organiser et d'exécuter les programmes de développement agricole des
régions sahariennes ;
D'effectuer permettant de définir les caractérises et les problèmes de ces régions
De proposer des plans et programmes pour encourager l'intensification de l'agriculture,
De coordonner l'exécution des différents plans et programmes.

b)L'ANRH représentée par sa Direction Régionale Sud (DRS) est chargée de :
*L'inventaire des ressources eau et sol.
* L'élaboration des statistiques
* La surveillance de la ressource ( quantité- qualité)

c)En matière de recherche développement, la responsabilité est partagée entre L'INRAA à travers ses stations régionales de Sidi Mahdi (Touggourt) et d'Adrar, l'IDAS à travers ses stations régionales d'El Arfiane (El Oued), de Ain -ben -Noui (Biskra), de Hassi Ben Abdellah
(Ouargla), de sbâa (Adrar) et de Abadllah ( Bechar).

d) en matière de protection et lutte phytosanitaire, lINPV est chargé à travers ses prolongement du contrôle phytosanitaire aux frontières, de la lutte contre les ennemis prohibés, de l’homologation des pesticides et surveillance et lutte contre les divers fléaux particulièrement le bayoud et le criquet.

E) formation et vulgarisation sont assuréespar les différents instituts (CFVA,ITMA..) qui, outre la formation assurent la diffusion du progrès technique et le relais avec la profession.

1132-La profession

Les chambres d’agricultures, Forum de représentation des intérêts de la profession agricole, constituent les partenaires privilégiés des autorités administratives et techniques locales ou nationales dans tous les domaines intéressant le développement agricole. Elle ont en particulier pour attribution la représentation de leurs adhérents et constituent un cadre de concertation privilégié.




Les organisations
professionnelles


Wilaya Associations professionnellesAssociation patrimoine phoenicicole
Biskra Association des producteurs de dattes Deglet NourFédération Nationale du palmier dattier
Défense de sinistre de la palmeraiePromotion des EAC - EAI Développement de l’agriculture saharienneEl Oued
Développement de l’agriculture Oued Righ
Lutte contre les ennemis du
palmier
Association de maintenance et de drainage de l’Oued Righ
Protection du palmier dattier et commercialisation des dattes

Développement et protection de la palmeraie
Ouargla Entraide agricole
du palmier
Mise en valeur périmètre Chahid Ahmed Tammar
Ghardaia
4 associations professionnelles
Associations de sauvegarde des
foggaras
Adrar Association des dattes
Mise en valeur (08
associations)
Elevage camelin (03 associations)
Elevage caprin
(01 association)
Illizi Elevage bovin (01 association)
Elevage
(camelin caprin 7 associations)
Mise en valeur Elevage (3
associations)


12 - Perspectives de développement

121-
Objectifs globaux par systèmes de production


La
production agricole en zone sahariennes ne doit pas être perçue comme
l’unique élément pouvant contribuer au développement économique et
social des régions sahariennes, mais elle doit être intégrée dans le
processus de développement économique global (commerce, industrie,
services...)

Les potentialités naturelles particulièrement la
ressource en eau commandent la définition des objectifs de production
basés sur une réflexion qui prenne en considération les aspects suivant:

-
la croissance démographique et ces régions.

- les distances
importantes qui séparent les villes et localités du sud par rapport aux
principaux centres d’approvisionnement du Nord du pays.

-
l’exploitation des ressources naturelles d’une manière équilibrée
permettant ainsi un développement durable et la protection de
l’environnement compte tenu de la fragilité de l’écosystème.

-Les
traditions agricoles et alimentaire des populations locales.

-
la contribution à l’amélioration de la sécurité alimentaire et à la
réduction des importations de produits agricoles.

Pour atteindre
ces objectifs, le développement des régions sahariennes doit s’articuler
sur les axes suivants.

122-La réhabilitation du système oasien
traditionnel

L’itinéraire devant conduire à l’amélioration du
système oasien traditionnel exige des interventions d’envergure et
totalement soutenues, notamment en ce qui concerne.

- la
consolidation de la mobilisation de l’eau pour relever les débits à
l’hectare de 0,4 à 0,7 l/s.
- l’élargissement des réseaux
d’électrification.
- la création de réseaux d’irrigation pour assurer
une rationalité d’utilisation et une meilleure économique de l’eau
particulièrement par l’utilisation de techniques modernes.
-
l’ouverture de voies de pénétration dans les oasis.
- la protection
phytosanitaire et la lutte contre le bayoud.
- le nettoyage et le
débroussaillage de la palmeraie.

Outre les actions déjà engagées
dans le cadre du programme “ Grands Travaux ” (réhabilitation de la
palmeraie), il ya lieu de renforcer par:

- la mobilisation de
l’eau pour combler les déficits hydrique.
- l’équipement des forages.
-
le bouchage des anciens forages détériorés pour éviter la contamination
des nappes.

123- Le développement de la petite et
moyenne exploitation


Cet axe de développement doit
prendre en charge les deux aspects

Le renforcement du système
APFA

Dans ce cadre, les actions menées avec la participation des
bénéficiaires porteront notamment sur les opérations suivantes:

-
la réalisation de forages pour combler les déficits hydriques
-
l’électrification des forages
- la réalisation de réseaux de drainage
primaire et secondaires.
- la réalisation de voies d’accès aux
périmètres

124- La promotion de l’agriculture
d’entreprise


Les projections en superficies pour ce
système de mise en valeur déjà arrêtées en 1992 seront localisées
essentiellement dans les zones potentielles reconnues. Ces zones sont
actuellement isolées et relativement éloignées des centres urbains et
oasis existantes. Leur mise en valeur permettra une occupation plus
équilibrée du territoire tout en utilisant les meilleures ressources en
sols.

Ainsi une superficie de 150.000 ha à été retenu à l’horizon
2010 et réparti comme suit:
wilaya de Ouargla 58.100 ha
wilaya
d’Adrar 51.200 ha
wilaya de Ghardaia 20.000 ha
wilaya
d’El Oued 14.500 ha
wilaya de Tamanrasset 5.000 ha
wilaya
d’Illizi 1.000 ha

125- Le
développement intégré du système agro-pastoral et des zones frontalières


ce
système concerne les zones de parcours et les zones frontalières. Tout
objectif de développement de ces zones doit prendre en charge les
aspects politico-socio-économque ainsi que les ressources naturelles
(eau et sol) de chaque zone.

Pour les population, le transition
d’un mode de vie pastoral vers un mode de vie agro-pastoral permettra la
la fixation de ces populations et le maintien de l’équilibre sur le
plan économique et social.

Pour atteindre ces objectifs il est
indispensable de:

- multiplier les points d’eau par la création
de puits de parcours tout en tenant compte le schéma d’aménagement du
système pastoral propre à la zone ciblée (ressources naturelles et les
axes de transhumance).

- créer des chapelets de centres de vie
dont les principaux objectifs seraient:
. de servir de relais pour
les perpétuelles caravanes nomades
. de centres de production
agricole et d’échanges commerciaux
. et d’ occupation du foncier

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